Profession de foi du candidat Guy LOUARN

Notre projet

Avec les membres des listes «ENSEMBLE pour le service public d’Enseignement supérieur et de Recherche», je vous propose ma candidature à la présidence de l’université de Nantes pour conduire un projet s’appuyant sur:

  • une gouvernance revisitée, démocratique, respectueuse des instances du dialogue social;
  • un enseignement exigeant, ouvert au plus grand nombre, accompagné par des recherches didactiques et pédagogiques, tenant compte de notre expérience, de notre public, et faisant place aux outils d’aujourd’hui;
  • des recherches en lien étroit avec l’ensemble du maillage universitaire et des centres de recherche territoriaux;
  • des formations décloisonnées entre les composantes de l’université et en partenariat avec d’autres établissements supérieurs de la place nantaise;
  • une université citoyenne et responsable qui entre dans une dynamique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) proactive sur l’environnement et les questions d’égalité;
  • une université en prise avec les institutions du territoire et pro-active dans la valorisation et le développement économique;
  • des campus ouverts sur la cité et actrice dans le domaine des arts et de la culture;
  • une université protégeant et soutenant ses personnels et ses étudiants, agissant au quotidien pour résoudre leurs difficultés.

 

Ma vision

L’université de Nantes est une grande université pluridisciplinaire de formation et de recherche, et elle doit le rester. Ces dernières années ont été marquées par des expérimentations malheureuses. Après le revers de l’UBL (Comue expérimentale), la remise en cause de l’I-SITE (NExT) et le coup d’arrêt au rapprochement Centrale-Nantes, notre communauté doit retrouver les forces et l’inspiration pour construire cette université durable et ouverte. Nous devons tirer les conséquences de ces échecs, et réaffirmer la force de l’indépendance universitaire dans la qualité de la recherche et de l’enseignement. Nous devons faire confiance aux structures collégiales au lieu d’accroître la charge bureaucratique et la concentration des pouvoirs dans des super structures éloignées de la vie universitaire, et enfin favoriser les collaborations plutôt que les regroupements forcés.

Comment parler d’avenir sans évoquer la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et la transformation annoncée des universités et des organismes de recherche? Devant ce nouveau défi, nous devons rassembler toutes les forces se réclamant du service public pour atteindre nos objectifs communs et mener à bien les missions qui nous incombent. Sera nécessaire une solidarité entre les différentes composantes de l’université, en lien avec tous nos partenaires historiques, publics et privés, et rassemblant tous les différents corps de métiers de notre établissement. Cela ne pourra se faire qu’en promouvant ensemble les liens entre enseignement et recherche de la L1 au doctorat, le lien entre disciplines, et le lien entre composantes. Notre développement ne peut se poursuivre harmonieusement en concentrant les moyens humains et financiers sur quelques thématiques «porteuses d’avenir», au détriment d’autres tout aussi prometteuses, mettant ainsi en péril la cohésion de notre université et son potentiel d’innovation. Rappelons, pour donner quelques exemples, la pertinence des thématiques sociétales comme l’environnement, le vieillissement, le vivre ensemble, l’égalité femme-homme, la qualité de vie au travail, les dynamiques territoriales, ou encore l’éducation. Ainsi, je m’engage, si vous m’élisez président, à veiller à une juste répartition des ressources au sein de toute l’université.

Nous serons d’autant plus forts et solides que nous réussirons à créer des relations de confiance avec les autres établissements d’enseignement et de recherche du site, sans les conditions préalables de gouvernance qui ont conduit aux échecs précédents (UBL, I-SITE, NU). Les discussions doivent reprendre avec l’École Centrale de Nantes, l’École d’architecture et l’École des Beaux-Arts; les personnels y sont favorables, d’autant qu’ils travaillent déjà souvent ensemble. Plus largement, je suis favorable aux rapprochements avec tous les établissements d’enseignement supérieur avec lesquels ces collaborations pourraient s’avérer fructueuses en matière de recherche et d’enseignement. À ce titre, je m’engagerai dans la mise en place de contrats de collaboration équilibrés, respectueux des uns et des autres, et construits collectivement pour relever les défis des années à venir.

 

Une méthode

Je n’oublie pas que pour réussir ce programme, chaque agent et chaque étudiant doit se sentir au cœur de son université et participer à des évolutions que nous allons conduire ensemble. C’est la raison pour laquelle je porterai une attention toute particulière au bon fonctionnement de nos instances de dialogue et de propositions, à tous les niveaux de l’établissement, qu’elles portent sur les questions d’enseignement, de recherche, d’hygiène, de sécurité, de conditions de travail et d’étude, ou de gestion et d’administration, et ceci dans l’intérêt et pour la réussite de nos missions.

Les questions de qualité de vie et d’environnement de travail seront au cœur de mon mandat, par souci des personnels et des étudiants mais aussi parce qu’elles sont un gage d’efficacité. Elles exigent de repenser la communication interne, dans toutes les directions, entre les services, entre les sites de formation, et entre collègues. Il s’agit aussi de promouvoir une organisation du travail permettant d’assurer les missions sereinement. Cet engagement requerra un dialogue de proximité avec les agents, afin d’étudier la structuration du travail, et de pérenniser des postes pour les tâches pérennes, au plus juste dans un contexte budgétaire contraint. Il s’agira enfin de favoriser la reconnaissance du travail en promouvant l’écoute et en encourageant les initiatives, dans un climat de confiance et de respect mutuel.

Ma méthode n’est pas de détruire pour reconstruire. Les efforts fournis et le chemin parcouru durant les années passées peuvent nous rendre fiers, et ils ne seront pas perdus. Les échanges des dernières semaines m’ont confirmé qu’il y a dans toute notre université des énergies remarquables et des objectifs communs portés avec chaleur. C’est pourquoi nous souhaitons associer toutes celles et tous ceux qui accepteront de se reconnaître dans tout ou partie de notre projet. Sans exclusive, nous travaillerons ensemble à partir des progrès réalisés, repenserons ensemble ce qui pose problème et améliorerons encore ce qui fonctionne!

 

Dans la suite de cette profession de foi, je vous propose de découvrir les propositions de mon équipe et de vos élus pour mettre en œuvre cette ambition pour notre université.

Ensemble, construisons une université démocratique, ouverte, inventive et solidaire!

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